T A L K . P L A Y . L O V E
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 Can you take me away ? { Emiko <3

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Kurosaki Kusano

Kurosaki Kusano


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MessageSujet: Can you take me away ? { Emiko <3   Can you take me away ? { Emiko <3 EmptyDim 7 Juin - 16:47

    Il s’était effondré sur le sol. La balle avait heurté et traversé son ventre. Ce coup fatidique semblait marqué la fin de sa vie. Après avoir attendu toutes ces années de revoir ce visage pâle, de voir ce corps s’effondrer…après avoir souhaité ne jamais voir ce sentiment envahir son être, il rendait son dernier souffle. Du moins il le pensait. Le destin en était tout autre. Il porta sa main vers sa blessure et la leva devant ses yeux. Le liquide rougeâtre coula le long de son bras. Sa main s’écrasa à côté de lui, ses yeux se fermèrent. Il voulait partir, il devait partir. Le but qu’il s’était fixé dès son plus jeune âge avait été accompli, pourquoi ce sentiment le retenait-il encore ici. Pourquoi Emiko n’avait-elle pas tiré sur lui plutôt que cette autre personne ? Pourquoi sa vie avait-elle été toujours si douloureuse ? Pourquoi, maintenant que la mort l’appelait, souffrait-il de ne pas poser ses lèvres sur celles de la jeune japonaise ? Il l’aimait, mais elle, l’aimait-elle ? Il n’en savait rien. C’était peut-être la cause de cette sieste apaisante qu’il attendait tant en fermant les yeux : le repos éternel…ou la souffrance éternel. « Can you take me away ? ». Personne ne l’emportait. Rien. Sa respiration haletante, son cœur submergé par ce sentiment si fort, son esprit habité par l’image de la NoRight, tout l’empêchait de partir. Le plus triste, c’était cette douleur qui parcourait son corps déjà si faible de toutes les souffrances infligées ces derniers jours. Soudain, des coups de feu, des cris. Kurosaki priait pour qu’aucune balle ne touche Emiko, mais à vrai dire il ne connaissait même pas la raison de cette mascarade puisque après tout, il mourrait. Lentement certes. Brusquement, il sentit cette main le saisir pour l’aider à le relever. « Can you take me away ? I’m waiting for the love ». Il ouvrit les yeux, il vit dans le flou ce visage qu’il espérait tant revoir. Ce visage sur lequel il voulait poser sa main, ses lèvres. Elle le releva et chercha rapidement un moyen de les porter dans un endroit bien lointain, hors des forces du mal, hors des entrailles de l’enfer. Elle vit cet échafaudage sur lequel ils se retrouvèrent bien vite. Alors elle désirait réellement le sauver ? Pour l’aimer, ou le détester ? Aki savait que même si elle l’aimait, il aurait mal. Mal d’avoir tué un être si cher à ces doux yeux bruns. Mais le mal qui inquiétait le plus la jeune femme, c’était cette balle nichée dans le corps du jeune nippon. Après une longue traversée du bâtiment, ils se trouvèrent dehors. Le plus grand restait à venir. Elle traversa la ville, toujours poussée par cette force divine qui submergeait son cœur. Ce n’était pas une mince affaire de porter un homme à demi conscient jusqu’à l’autre bout de cette dernière pour enfin trouver un lieu où il serait soigné. De temps à autre, Kuro ouvrait les yeux. Tout était flou, sa vue était brouillée. A plusieurs reprises, il souffla quelques paroles à l’attention de la japonaise, mais elle semblait ignorer ses ‘Laisse-moi ici, pars’. Enfin, ils arrivèrent au lieu dit. Ce lieu qui reflétait tant la paix, ce lieu blanc où toutes forces obscures avaient déserté. Rapidement des médecins vinrent avec une civière dont les roues frappèrent le sol d’un bruit sourd. On le souleva et le posa sur cette dernière. Ses yeux s’ouvrirent. Elle était là, elle se tenait à côté de lui. Son visage était si différent de tout ceux que Kuro lui connaissait. Les yeux de la jeune femme étaient si beaux, si tristes. Des larmes étaient contenues dans ces derniers. Dans un nouvel élan de force, semblable à ceux de la matinée, il leva sa main qu’il posa sur la joue d’Emiko, avant de fermer les yeux et lâcher la peau de la belle nippone.

    L’attente fut longue avant que son regard et ses oreilles perçoivent à nouveau une once de vie. Il faut dire que le corps du jeune Anyband était si abîmé qu’ils avaient fallu plusieurs heures aux médecins pour parvenir à le soulager de toutes ses plaies. Ils l’avaient d’abord opéré afin d’extraire la balle qui s’était nichée plus tôt dans son ventre. La blessure n’était heureusement pas trop grave, et il s’en remettrait vite. Ils avaient du ensuite le tourner doucement sur le côté pour ne pas infliger une nouvelle souffrance à l’endroit de la cicatrice qu’ils venaient de créer. Ils avaient ainsi soigné les coups de fouet et de scalpel du dos du jeune infirme, en prenant soin d’enrouler son ventre dans un grand bandage. Après quoi, ils l’avaient amené dans une chambre où il se réveillerait bientôt. Dès cette longue intervention terminée, le médecin vint donner des nouvelles à Emiko qui attendait dans la salle d’attente.

    « Mademoiselle, il s’en remettra. Cela sera peut-être long, mais tout va bien. Vous pouvez aller le voir, il est en salle #123 »

    Bien heureusement, il ne s’agissait pas de la même salle qu’au matin. Cette salle était si blanche, si propre. Kusano y était allongé, il dormait et était vêtu d’un habit blanc dans lequel il ressemblait à un ange. La porte grinça…
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Emiko Hiroshi
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MessageSujet: Re: Can you take me away ? { Emiko <3   Can you take me away ? { Emiko <3 EmptyDim 7 Juin - 18:17

    Il était là, allongé sur cette civière, juste sous ses yeux. La belle le regardait, les mains accrochées au brancard, suivant le mouvement aussi vite que ses jambes engourdies le lui permettaient. Elle savait que Kurosaki était à présent en sécurité, ou du moins pour le moment, mais elle voulait le garder dans son champ de vision le plus longtemps. Cependant, lorsque les médecins franchirent les portes battantes menant à la salle d’opération, ce ne fut plus possible. Dans un dernier effort, le blessé rouvrit les yeux, et laissa une main vagabonder jusqu’au visage de la belle pour s’y poser. Puis les médecins échangèrent quelques mots avec Emiko, lui conseillant d’aller se reposer. Elle les écouta sans les entendre, car elle était dans sa bulle. Bulle dans laquelle elle ne se sentait capable de comprendre qu’un seul mot : Kurosaki. Elle ne voyait plus que lui, ne sentait plus que ses doigts délicats posés avec tendresse sur sa peau douce. Cet instant parut durer une éternité. Une éternité cependant trop courte, puisque le nippon laissa retomber sa main pour sombrer à nouveau.

    Pour la première fois depuis le midi, Emiko s’arrêta alors. Enfin, elle s’autorisa à se laisser tomber, s’effondrant au sol. La fatigue était trop puissante, elle ne demandait qu’à la faire sombrer elle aussi. La jeune femme avait l’impression de ne plus posséder aucune force. L’impression de s’endormir pour toujours, sachant pourtant que tôt ou tard, on la réveillerait. Elle espérait qu’à cet instant précis, la seule phrase qu’elle entendrait serait : « Kurosaki va bien. » Oui, elle l’espérait de tout son cœur. Extenuée, la joue sur laquelle la main du blessé s’était trouvée une seconde plus tôt collée contre le sol froid de l’hôpital, Emiko se laissa envahir par les ténèbres de son surmenage. Dans ses rêves – ou dans ses cauchemars, elle ne sut pas très bien – elle revit le trajet à travers la ville. Réentendit Kurosaki la supplier, entre deux respirations difficiles, de le laisser au détour d’un immeuble. De l’abandonner. Mais la demoiselle le savait à présent, si il y avait bien une chose que jamais elle ne ferait, ou ne s’autoriserait à faire, c’était abandonner son bien-aimé. Et, toujours en rêvant, elle se rendit compte que jamais elle n’avait parlé à Kurosaki. Que jamais elle ne lui avait dit… à quelle point elle était folle de lui. Peut-être croyait-il qu’elle l’avait sauvé pour mieux le détruire ? Non, impossible. Il avait vu les larmes baigner ses prunelles, les prunelles d’une jeune femme ayant traversé plus d’épreuves que tous les seniors de Corée. Trop d’épreuves. Au moins, les deux ennemis, ou ex-ennemis, avaient un point commun. La même souffrance les habitait. Ils avaient beau être aussi différents que l’eau et le feu, le destin les avait réunis. À moins que le destin n’y soit pour rien dans cette histoire…


    « Mademoiselle ? »

    Emiko ouvrit les yeux. Elle était mi-assise mi-allongée sur la banquette d’une vaste salle d’attente, et un homme en blouse blanche, plutôt beau garçon, s’était accroupi en face d’elle. Sa voix était douce, apaisante, et ne donnait qu’une seule envie à la belle : se rendormir. Et d’ailleurs, pourquoi la réveillait-il ? Elle se sentait encore si faible, si fatiguée… Mais combien de temps avait-elle dormi ? Elle ne se souvenait pas avoir eu la force de marcher jusqu’à cette banquette. Son dernier souvenir, c’était le moment où elle s’était effondrée au beau milieu du couloir menant aux salles d’opérations. Quelqu’un avait dû la transporter jusqu’ici. Etait-ce ce docteur qui venait de la réveiller ? Ses yeux durent poser la même question, car la voix posée de l’homme reprit :

    « Vous étiez extenuée, vous vous êtes endormie aussitôt votre compagnon en salle d’opération. Le couloir n’était pas très confortable, alors j’ai pris la liberté de vous amener jusqu’ici.
    - Merci. Combien de temps ai-je dormi ?
    - Longtemps.
    - J’ai l’impression que ça fait dix minutes, à peine…
    - Vous avez en effet besoin de beaucoup de repos.
    - Mh…
    »

    Emiko s’étira de tout son long, bailla aux corneilles et se frotta les yeux telle une petite fille que sa maman vient de réveiller, après une trop courte nuit de sommeil. Puis elle se souvint pourquoi elle était là, et s’empressa de demander :

    « Comment va t-il ?
    - Je ne sais pas, je n’étais pas chargé de son opération. Mais l’un de mes collègues ne devrait pas tarder à venir vous informer. Reposez-vous, en attendant.
    »

    Il lui adressa un clin d’œil et un sourire doux, auquel Emiko répondit d’un sourire endormi. Le médecin se releva et, jetant un dernier regard à la belle, disparu derrière une porte blanche. Tout était blanc ici. Et ça en faisait mal aux yeux. Mais la demoiselle refusait de les fermer à nouveau, sachant très bien que le sommeil qui la guettait l’engloutirait à la première occasion. Elle pensa aussitôt à Kurosaki, espérant de tout son cœur que l’opération s’était bien passée, priant pour qu’on ne la laisse pas dans cette horrible attente trop longtemps.

    Il lui manquait. Elle n’avait pas eu l’occasion de rencontrer à nouveau ses lèvres, depuis la salle de torture. La salle cent vingt-trois. Emiko se souvint de cette scène, de cette horrible scène. Elle secoua la tête, refusant de se laisser aller, et se leva. Trop vite. La tête lui tourna, mais malgré tout elle arriva à rejoindre le distributeur à l’autre bout de la pièce. Elle se fit couler un café bien serré, et le but d’une traite. Ca lui brûla la gorge, mais au point où elle en était, elle ne sentait plus rien. Pour ne pas risquer de s’endormir encore, Emiko décida de rester debout. Elle s’aventura même jusqu’au bureau d’accueil – plissant les yeux car il était trop blanc, lui aussi – pour discuter avec la secrétaire. Il fallait bien qu’elle se divertisse un peu durant l’attente, car celle-ci était insoutenable. C’était insoutenable de ne plus pouvoir poser ses yeux sur Kurosaki, de ne plus l’entendre parler, de ne plus sentir son contact rassurant… Il lui manquait.


    *Je veux te voir…*

    Et puis soudain, un autre docteur, plus âgé et beaucoup moins doux que le premier, beaucoup plus formel, déboula dans la salle d’attente. Il se dirigea vers Emiko, et de son ténor aimable, l’interpella de quelques mots bref, pour résumer la situation.

    « Mademoiselle, il s’en remettra. Cela sera peut-être long, mais tout va bien. Vous pouvez aller le voir, il est en salle #123. »

    Salle cent vingt-trois… Décidément, ce chiffre allait-il la suivre partout ? Emiko serra les dents, remercia, et d’un pas lent et engourdi par ses muscles ankylosés, se dirigea vers le couloir des chambres. Elle arpenta le long corridor aux odeurs de médicaments si typiques des hôpitaux, et il sembla interminable. Le blanc maladif de ses murs donnait l’impression d’un rêve. Mais cette fois, ce n’en était pas un. Et enfin, la demoiselle put lire sur l’une des portes le numéro qu’elle connaissait si bien, et qui lui rappelait tant de choses douloureuses. Si seulement elle avait été plus attentive à cet instant précis, tout ceci ne serait jamais arrivé… Mais ce n’était pas le moment d’y repenser. Et encore moins celui de se lamenter.

    Prenant sa respiration, Emiko poussa le panneau blanc.

    Il était là, allongé sur son lit d’hôpital, tout de blanc vêtu, au milieux de draps d’une même pâleur. Bizarrement, à lui, ça lui allait bien. Il ressemblait à un ange. Et sa chevelure brune et dense contrastait avec la lividité de ses habits. Il dormait, et sa respiration, seule pourfendeuse du silence ambiant, soulevait sa poitrine à intervalles réguliers. Il était magnifique… Emiko sentit son cœur manquer un battement. Son regard se remplit de larmes, sans qu’elle sache pourquoi. Elle était soulagée de le voir enfin, il lui avait tant manqué… Sa fatigue oubliée, elle s’approcha rapidement du lit, mais prenant garde de ne faire aucun bruit. Elle ne pensait pas qu’il serait endormi, mais puisqu’il l’était, elle ne voulait pas le réveiller, sachant à quel point c’était désagréable. Une chaise – blanche – était disposée à son attention, au chevet du blessé. La japonaise s’y installa doucement, sans quitter l’homme endormi des yeux. Le regard rempli de tendresse et d’émerveillement, Emiko l’observa dormir en silence pendant de longues minutes. Comment avait-elle pu vouloir du mal à une personne si pure, si belle… ? Elle ne se l’expliquait pas. Mais se promettait qu’à présent, elle protégerait cette personne… coûte que coûte.

    Parce qu’elle l’aimait.


    « Kurosaki… Sais-tu à quel point tu sembles innocent, ainsi endormi ? Sais-tu à quel point tu es beau ? Je ne m’explique pas comment… Comment j’ai pu te faire du mal… Si seulement tu pouvais avoir ne serait-ce qu’une toute petite idée d’à quel point je m’en veux… »

    Des tremblements parcoururent son corps tout entier, tandis qu’une boule se formait, au fond de sa gorge. Des larmes débordèrent de ses yeux, lui brouillant la vue. Mais elle discernait toujours Kurosaki, c’était la seule chose qui comptait. Lui si parfait… Emiko ne savait pas trop bien pourquoi elle parlait, sachant pertinemment que le nippon ne l’entendait ni ne la comprenait. Et pourtant, une force inconnue la poussait à poursuivre, d’une voix faible que des sanglots coupaient de plus en plus souvent.

    « Je… Je… Je n’ai jamais voulu me l’avouer, je crois, mais… Je… Je crois surtout que je suis… Tombée… Amoureuse de toi… Dès le premier regard que tu m’as lancé… Même si je sais que ce n’était pas à moi que tu t’intéressais… Je… J’aimais… Te sentir près de moi… Sentir tes lèvres contre les miennes… Tes yeux dans les miens… J’aimais… Ton odeur… Ta voix… Tout cela me manque tellement… »

    Emiko baissa la tête et marqua une pause, bruyamment entrecoupée de sanglots. Kurosaki dormait toujours, la même respiration régulière soulevait sa poitrine. Ses yeux étaient clos.

    « Tu… Tu as dis… Qu’on… Qu’on ne pouvait pas tuer… Les gens qu’on… Aime… »

    Sa voix se fit de plus en plus faible, pour finir dans un murmure :

    « Tu sais… Tu sais maintenant pourquoi… Pourquoi je n’ai pas tiré… Je t’aime… Je sais que tu ne m’entends pas, mais… Kurosaki, je t’aime… Et je suis heureuse que tu ne m’aies pas tuée,… ainsi… je peux encore admirer ton visage d'Ange… »

    Puis elle laissa libre cour à ses larmes. Entre deux perles salées, elle battit des paupières et distingua plus nettement le visage du blessé, endormi. Elle n’eut alors plus qu’une seule envie : poser ses lèvres sur celles de l’AnyBand, pour ne plus jamais quitter leur douceur, et leur chaleur si rassurante… Alors, elle se pencha vers lui, lorsque…
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MessageSujet: Re: Can you take me away ? { Emiko <3   Can you take me away ? { Emiko <3 EmptyDim 7 Juin - 21:59

    [Nul ~ ;___;]

    La porte s’ouvrit. Mais là encore, Kurosaki n’entendit rien. Il était plongé dans un sommeil bien trop profond pour qu’un misérable grincement de porte le tire de sa rêverie. Même plongé dans cette sieste interminable, l’image d’Emiko le hantait, ou devrai-je dire le rassurait. Il ne voyait qu’elle, même endormi. Il ne la désirait que pour lui. Il ne rêvait que du contact de ses lèvres avec les siennes, de son regard le suivant au loin. Il n’imaginait plus sa vie sans elle. Il voulait la voir, sentir ses lippes entre les siennes, voir ses yeux noisettes le contempler. Il devait se réveiller, mais il n’y parvenait pas, pas encore. Mais soudain, une voix le tira de sa rêverie. Une voix si douce et si familière. Une voix qu’il voulait tant entendre. Ses yeux étaient clos, il ne se décida pas à les ouvrir, trop curieux d’entendre ce que la jeune femme allait lui raconter. Il se forçait à les garder fermer, il ne devait pas les ouvrir, pas encore.

    « Kurosaki… Sais-tu à quel point tu sembles innocent, ainsi endormi ? Sais-tu à quel point tu es beau ? Je ne m’explique pas comment… Comment j’ai pu te faire du mal… Si seulement tu pouvais avoir ne serait-ce qu’une toute petite idée d’à quel point je m’en veux… »


    Il savait qu’elle regrettait, tout comme lui regrettait amèrement son geste. Il avait lu cette once de regret dans le regard larmoyant de sa bien aimée quand elle le braquait de son arme. Il avait lui aussi méprisé le passé, méprisé ce geste qui lui semblait toujours aussi affreux. Comment avait-il pu la faire souffrir… Comment pouvait-elle s’en vouloir de lui avoir fait du mal après tout ce qu’il lui avait fait ? Il lui avait arraché un père, un être si cher à ses yeux, n’était-ce pas la pire chose au monde ? Il revoyait sans cesse sa main tenant le col de Monsieur Hiroshi, son autre main braquant le vieil homme, puis le visage d’Emiko trop plein de tristesse. Il se souvenait qu’à cet instant, il avait plus pensé à Malia et ses parents qu’à la NoRight. Il regrettait tant. Puis, il entendit de nouveau la voix de la jeune japonaise, cette fois elle parlait d’une voix faible, entre coupée par des sanglots.

    « Je… Je… Je n’ai jamais voulu me l’avouer, je crois, mais… Je… Je crois surtout que je suis… Tombée… Amoureuse de toi… Dès le premier regard que tu m’as lancé… Même si je sais que ce n’était pas à moi que tu t’intéressais… Je… J’aimais… Te sentir près de moi… Sentir tes lèvres contre les miennes… Tes yeux dans les miens… J’aimais… Ton odeur… Ta voix… Tout cela me manque tellement… »

    En l’entendant parler ainsi, il sentait les larmes monter, bien qu’il ait les yeux fermés. Il savait que si il les ouvrait, elles déferleraient le long de ses joues. Et pourtant, il désirait pleurer, devant elle…pour qu’elle comprenne ses sentiments, qu’elle comprenne qu’il éprouvait la même chose qu’elle. Il allait bientôt les ouvrir..

    « Tu… Tu as dis… Qu’on… Qu’on ne pouvait pas tuer… Les gens qu’on… Aime… »


    D’une voix inaudible pour la jeune femme, Kurosaki se dit à lui-même : « Non, on ne peut pas… »

    « Tu sais… Tu sais maintenant pourquoi… Pourquoi je n’ai pas tiré… Je t’aime… Je sais que tu ne m’entends pas, mais… Kurosaki, je t’aime… Et je suis heureuse que tu ne m’aies pas tuée,… ainsi… je peux encore admirer ton visage d'Ange… »

    Puis un silence, était-ce le moment d’enfin découvrir un visage baigné de larmes et d’Amour ? Oui sûrement. Il ouvrit les yeux et la vit s’avancer vers ses lèvres yeux clos. Il ferma alors les siens, et sa main monta le long du bras nu de la jeune asiatique avant d’arriver sur sa nuque qu’il poussa vers ses lippes. Le baiser qu’il attendait depuis des heures entières arriva. Un baiser passionné et doux. Un baiser libéré de toute ancienne animosité. Un simple baiser, entre deux amoureux. Leurs deux langues s’enroulèrent avec une tendresse qu’on ne leur avait jamais connue. Puis, après ce court échange tendre et doux qui paraissait durée une éternité, la jeune femme se redressa et la main qui lui tenait la nuque glissa jusqu’à sa joue qu’elle caressa. Kurosaki découvrit un visage semblable au sien, dans le sens où ils disposaient tous les deux de joues mouillées. Il fit un sourire à la jeune femme et se décida à parler d’une voix affectueuse :


    « Comment peux-tu m’aimer après tout ce que tu as subi ? Tu n’aurais jamais du m’aider, ils en ont après toi maintenant…je ne permettrai pas qu’ils te fassent du mal. »


    A ses mots, sa main glissa de la joue d’Emiko et parcoura son bras pour enfin prendre une main qu’il porta à sa bouche, et sur laquelle il déposa ses lèvres. Le contact avec la jeune femme lui manquait déjà…
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MessageSujet: Re: Can you take me away ? { Emiko <3   Can you take me away ? { Emiko <3 EmptyLun 15 Juin - 20:32

    [ Post overmégapourri, sorry xD. ]

    Emiko le pensait endormi. Et pourtant, une main – la sienne – vint bientôt se poser sur son bras nu, alors qu’elle sentait le souffle chaud et régulier de Kurosaki là, tout près, à quelques centimètres à peine de son visage incliné. Les yeux de la jeune femme étaient clos, bien que des larmes restaient suspendues à sa peau satinée, comme figées en un triste mélange de souffrance et d’émotion qui ne la rendaient pourtant que plus belle. Malgré sa surprise, la demoiselle ne rouvrit pas les yeux. On dit que dans le noir de nos prunelles closes, on ressent mieux les apports de nos quatre autres sens. En l’occurrence, Emiko désirait sentir ce contact si agréable avec la peau de Kurosaki, avec le bout de ses doigts, avec son souffle rassurant – son touché. Elle désirait l’entendre respirer, entendre l’infime bruissement des draps lorsqu’il bougeait. Elle désirait inhaler son odeur, sa présence. Et goûter à la douceur de ses lèvres. La main de l’homme se déplaça avec la légèreté d’une plume le long du bras de la nippone. Celle-ci en eut des frissons. Plus encore lorsque l’emprise de Kurosaki se referma sur sa nuque, pour l’attirer à lui d’une délicate fermeté.

    Et puis ils s’embrassèrent.

    Emiko eut la plaisante impression de redécouvrir les lèvres du jeune homme. Le dernier baiser qu’ils avaient échangé ayant été plutôt… bestial, le contraste n’en était que plus fort. Cette fois, ce fut doux. Doux mais… amoureux. Leurs lippes s’emboîtèrent comme si elles y avaient toujours été prédestinées, leurs langues s’entremêlèrent dans une gentillesse nouvelle. Mais délicieuse. Chacun goûtant à l’Amour de l’autre, le baiser se prolongea. Au delà de toute limite, de toute règle, de tout préjugé. Ils s’embrassaient seulement. Simplement. Tels deux âmes sœurs, rien de plus. Rien de plus fort.

    Lorsque leurs lèvres se séparèrent dans un dernier élan de tendresse et d’Amour, Emiko osa enfin ouvrir les yeux. Des yeux qui brillaient d’une lueur nouvelle – inutile de préciser le nom du sentiment qu’on y lisait. Des yeux qui brillaient intensément, comme si le baiser à peine échangé avait été le « coup d’envoi, » l’ « autorisation » d’afficher pareille expression. De ressentir telle émotion. De ne plus retenir l’incontournable. L’inévitable. Emiko regarda Kurosaki, dans les yeux, tandis que ce dernier venait caresser sa joue du bout des doigts. Il était si beau… Des larmes avaient coulé sur ses traits, à lui aussi. Mais il souriait. Mon dieu, ce sourire… Il était si beau…


    « Comment peux-tu m’aimer après tout ce que tu as subi ? Tu n’aurais jamais du m’aider, ils en ont après toi maintenant…je ne permettrai pas qu’ils te fassent du mal. »

    Kurosaki attrapa la main de la jeune femme et vint y déposer un baiser. À cet instant précis, Emiko éclata. Elle fondit, se répandit en larmes, son pauvre corps fatigué secoué par des sanglots inéluctables, ses yeux pleurant des rivières, souillant le blessé au passage. C’était la première fois. Première fois de sa vie que la demoiselle ne contrôlait pas ses émotions, ou plutôt, leur démonstration. Jamais elle n’avait parut si faible devant qui que ce soit. Pas même lorsque son père était mort, pas même lorsque Kurosaki avait finit à l’hôpital. Mais là, elle craquait. Mise à nue, désertée de toute force, effondrée. Pleurant – si on peut encore appeler ça des pleurs ? – avant même d’être triste. Sans même savoir pourquoi. Elle se laissa tomber sur les couvertures délavées de son bien-aimé, frissonnante de haut-le-cœur, de haut-le-corps, de sanglots qu’elle se sentait incapable de calmer. Epuisée. La tête posée contre le torse de Kurosaki à travers les draps, le regard dans le vague. Elle évacuait tout, et ça faisait un bien fou.

    Puis les spasmes se calmèrent et elle reprit son souffle, sans pour autant se redresser. Elle avait mal au ventre, au dos, aux yeux, à force de pleurer. Elle ne se sentait plus la moindre force pour le moment. Alors elle ne bougea plus. Ah, si. Seulement les lèvres pour murmurer, de façon suffisamment audible et d’une voix légèrement rauque :


    « Et… Et toi ? Tu as subi bien plus que moi, et… J’imagine que je le méritais. Mais tu m’as ouvert les yeux. Et pour l’instant, c’est plutôt à moi de prendre soin de toi. »

    Elle esquissa un sourire sur la fin de phrase. Sourire que Kurosaki ne pouvait pas voir, mais qui se fit deviner et ressentir dans la voix d’Emiko. Celle-ci avait envie de s’endormir, mais se retint. Elle avait trop peur que tout ceci ne soit qu’un rêve, et qu’elle ne s’en réveille. En attendant, là, juste sous son oreille gauche, elle entendait battre le cœur de Kurosaki, et rien n’aurait pu l’apaiser sinon ce battement régulier… D’un cœur… Qu’elle aimait.

    Oui, qu’elle aimait.
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MessageSujet: Re: Can you take me away ? { Emiko <3   Can you take me away ? { Emiko <3 EmptyVen 27 Nov - 21:58

    Kurosaki, après ses mots, se sentit affreusement coupable des pleurs de sa bien aimée. Il savait ce qu'elle ressentait, il avait perçu le même sentiment après avoir tué son père. Ce sentiment nouveau qui perce vos entrailles. Celui qui vous déchire et qui vous inflige la plus belle souffrance du monde. En l'entendant sangloter sans trouver la force de s'arrêter, il ne put s'empêcher de laisser déferler des larmes sur ses joues. Elle était là sur son torse, son visage n'était pas même visible pour le jeune japonais. En la voyant montrer ses émotions ainsi, il savait qu'il ne l'en aimait que plus. Elle, qu'il avait toujours su douce et fragile derrière ce cœur de pierre. Oui il l'aimait, comme il n'avait jamais aimé quelqu'un. Il avait trouvé la raison de vivre qu'il avait toujours cherché après qu'on le lui ait ôté sa sœur: aimer. Aimer jusqu'à en mourir. Leur amour était si peu plausible. Elle était NoRight, il était Anyband, et maintenant qu'étaient-ils ? Un couple d'amoureux en fuite, où l'un pouvait mourir pour faire vivre l'autre, mais où aucun des deux ne pouvait se séparer de l'autre.

    Les pleurs d'Emiko s'estompèrent peu à peu et les siennes également. Il savait que la seule vraie peine qui pourrait l'anéantir à présent, c'était celle de la perdre. Il voulait pleurer chaque minute de sa vie avec elle, sourire à chacun de ses regards, et mourir avec elle si il le fallait. Il devait le lui dire, même si elle le savait au plus profond de son être...il devait le lui dire.

    « Tu ne mérites rien de ce qui t'es arrivée. Tu es née NoRight, tu leur appartiens. Tu as toujours vécu avec ce titre, et moi avec le mien. Nous avons tous les deux défendu ce qui nous semblait juste. Nous avons fait du mal, et nous nous sommes faits du mal pour n'en sortir que plus fort. Si c'était à recommencer, je le ferais. Si tu n'avait pas été mon ennemie, et moi le tien, je n'aurais jamais pu déposer mes lèvres sur les tiennes, sentir ton souffle sur ma peau...je n'aurais jamais pu te dire que je t'aimais. Si il le faut je deviendrais NoRight, si cela peut me permettre de rester à tes côtés pour toujours. Et si le seul moyen de te voir sourire était que je disparaisse, je disparaîtrais. Mais... »

    A ses mots, il posa le bout de ses doigts sur le menton de la jeune femme, tourna son visage vers lui et l'approcha du sien. Il déposa un long baiser passionné sur les lippes d'Emiko avant de s'en séparer...

    « Je t'aimerais toujours »

    A ses mots, il laissa la jeune japonaise se nicher dans son cou. Et tout deux allongés sur ce lit blanc, comparable à un nuage, ils s'endormirent. Il s'endormit avec, entre ses bras, la plus belle chose qui avait pu lui arriver. Et dans ce sommeil profond, il ne put s'empêcher de rêver du futur où ils seraient...

    Ensemble.


    Le lendemain matin, il s'éveilla avec la jeune femme sur son torse. Il était déjà 10h00 et chaque infirmière qui entra dans la chambre s'appliqua à ne faire aucun bruit. L'une d'elle apporta même le petit déjeuner pour deux. Kurosaki se sentait déjà plus en forme. Ses plaies semblaient déjà se cicatriser parfaitement. Et même si elles le lancèrent quand il leva son bras, il n'en sentit pas une grande douleur s'en dégager. Il caressa la chevelure de sa bien aimée d'une main. Il sentait cette brise nichée dans le creux de son cou. Il se sentait si bien allongé ici. Le temps semblait s'être arrêté.

    Peu à peu, sa belle se réveilla. Elle se redressa et se frotta doucement les yeux avant de les noyer dans ceux du jeune homme. Ils ne purent s'empêcher de se sourire. Ils étaient si beaux. N'importe qui en les voyant, aurait pensé qu'ils étaient faits pour être ensemble et qu'ils étaient ainsi depuis la nuit des temps. Emiko se pencha vers sa moitié et lui déposa un doux baiser sur les lèvres. Il s'empressa de poser ses mains sur son visage afin d'accompagner chaque mouvement de la jeune femme. Une infirmière entra à cet instant et confuse de les déranger, se confondit mille fois en excuses. Les deux amants la regardaient toujours dans la même posture. Kurosaki enleva délicatement ses mains du visage qui le regardait avec tant de sentiments et les dirigea vers le plateau où il s'empara d'un met qu'il porta à la bouche de la jeune femme.

    Rien ne laissait présager la suite de cette magnifique journée de printemps.


    [trop pourri]
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